NBA

CONFERENCE EST - FINALE

BOSTON 106-102 DETROIT
Boston mène la série 3-2

K.Garnett (BOS) = 33 points, 7 rebonds, 2 passses
R.Allen (BOS) = 29 pts, 3 rbds, 2 pds
K.Perkins (BOS) = 18 pts, 16 rbds, 2 ctres
C.Billups (BOS) = 26 pts, 5 rbds, 6 pds
R.Hamilton (BOS) = 25 pts, 4 rbds, 6 pds
R.Wallace (BOS) = 18 pts, 4 rbds, 3 ctres

Ils ont tremblé jusqu'au bout et jusqu'au bout la victoire aurait pu leur échappé mais les Celtics ont tenu bon pour l'emporter contre les Pistons lors de ce match charnière de la finale de la conférence Est (106-102) et ainsi virer en tête pour la première fois. "C'était un match très important. Si on ne l'emportait pas, on se mettait en danger. Ils sont très expérimentés (les Pistons) et ils ont déjà été dans des situations délicates. Maintenant, c'est à nous d'essayer de l'emporter là-bas", déclarait l'intérieur de Boston Kevin Garnett à l'issue de la rencontre.

Celui-ci réalisait d'ailleurs sa meilleure performance de la saison en playoffs en marquant 33 points (assortis de sept rebonds) et guidait les siens vers la victoire dans le money-time sur deux lancers-francs décisifs. Lui et ses partenaires ont pourtant mené grand train pendant la majeure partie du match et ont compté jusqu'à dix-sept points d'avance au coeur du troisième quart-temps. Ray Allen, auteur d'un excellent match avec 29 points, avait sa part de responsabilité dans ce récital en cours avec un 5 sur 6 derrière la ligne des trois points.

Boston plus fort au rebond

Dévorés sous le panneau tout au long de la partie (25 prises contre 42), les Pistons serraient leur défense et offraient un festival offensif sous l'impulsion de Chauncey Billups (26 points), de Richard Hamilton (25 points) ou encore de la doublure du premier cité Rodney Stuckey (13 points), en provoquant plus de fautes, conséquence d'une agressivité plus importante sur le front de l'attaque. Sur un tir à longue distance, Stuckey ramenait ainsi son équipe à un point, à un peu plus d'une minute de la fin du match, en vain. Allen puis Garnett scellaient le sort du match sur la ligne des lancers-francs.

"Le point positif, c'est qu'on va jouer à la maison. Nous avons déjà été dans cette position et ça n'est pas très agréable mais ce qui est intéressant c'est que l'on s'est bien battu ", positivait Billups. Les hommes de Flip Saunders n'ont désormais plus aucune autre alternative que de gagner les deux prochains matches pour jouer une troisième finale en cinq ans. A condition de remporter, entre autres, la bataille du rebond.

SAN ANTONIO - LA LAKERS : 91-93 (série à 1-3)

T. Duncan (SAN) = 29 points, 17 rebonds, 3 passes
T. Parker (SAN) = 23 pts, 4 rbds, 9 pds
B. Barry (SAN) = 23 pts, 5 rbds, 1 pd
K. Bryant (LA) = 28 pts, 10 rbds, 1 pd
L. Odom (LA) = 16 pts, 9 rbds, 3 pds
P. Gasol (LA) = 10 pts, 10 rbds, 6 pds
R. Turiaf (LA) = 4 pts, 1 pd

Tout aurait pu basculer. A la dernière seconde, Brent Barry a la balle de match au bout des doigts mais rate son shoot à trois points, bien marqué par Derek Fischer. "Il faut reconnaître que les Lakers ont été meilleurs. Nous n'avons jamais mené au score. Sur mon dernier tir, je ne vois pas Fischer arriver", explique l'un des meilleur Spurs de la soirée (23 pts, 5 rbds, 1 pd), auteur de 5 paniers à trois points. Mais ce dernier a donné un détail qui ne trompe pas. Jamais le champion en titre n'a mené dans cette partie, concédant même un retard de 14 points au milieu du premier quart temps (22-Cool.

Commence alors une course contre la montre pour revenir au score. Les partenaires de Tony Parker (23 pts, 4 rbds, 9 pds) rattrapent d'abord une grande partie de leur retard à la fin du premier quart-temps (28-23) avant de concéder deux points à leur adversaire sur les deux quart-temps suivants. La partie semble totalement relancée lorsque Duncan puis Barry réussissent leur tir à deux et trois points. Les Lakers ne mènent alors plus que de deux unités (77-75). Mais Los Angeles s'accroche à cette petite marge et jamais les Spurs ne réussiront à la combler.

Ginobili transparent

De l'aveu même de l'entraîneur des Lakers, Phil Jackson, la victoire de son équipe est en grande partie due à la défaillance de Manu Ginobili. Le gaucher argentin a dû attendre la fin du troisième quart-temps et la 34e minute de jeu pour inscrire son premier point... lui qui en avait marqué 30 dimanche ! "Nous avons été actifs et agressifs. Bien plus que lors du match précédent. Barry les a bien aidés d'autant que Manu (Ginobili) n'a pas été bon. Mais il nous reste encore du travail", a commenté Jackson.

Côté Lakers, le MVP de la saison, Kobe Bryant, a fait honneur à son statut (28 pts, 10 rbds, 1 pd), bien aidé par le double-double de Pau Gasol (10 pts, 10 pds) et les seize points de Lamar Odom. La finale NBA semble toutefois très proche pour les partenaires de Ronny Turiaf. Ce serait la première depuis celle perdue contre Detroit en 2004. En revanche, pour les Texans, il faudrait désormais un miracle pour conserver leur titre. Pour cela, ils sont condamnés à gagner leurs trois derniers duels, dont deux à l'extérieur.